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ASSEMBLEE GENERALE du 28 mars 2013

L’Assemblée Générale annuelle de l’AFDET13
placée sous le haut Patronage de
Monsieur leRecteur de l’Académie d’Aix-Marseille Chancelier des Universités
Monsieur Bernard DUBREUIL s’est déroulée le mercredi 18 février 2009 au
Cercle Militaire de Garnison
Fort Ganteaume
2 rue Charles Livon
13007 MARSEILLE.

CONFERENCE

TENUE LORS DU DÎNER DEBAT

du 28 mars 2013

par
Monsieur Jean-Michel POTTIER

Président de la Comission Nationale de la C.G.P.M.E., chargé de la Formation et de l'Éducation, Maître de Conférence à l'I.A.E. de Valenciennes.

 

 

Thème du Débat : "L'avenir des P.M.E. dans les prochaines années et leurs attentes, en intégrant la professionnalisation au parcours éducatif d'une manière performante afin d'innover et de préparer l'avenir, dans le but de faciliter l'insertion des jeunes."

                                                                  ***************

Tout le monde a pris conscience de l'importance de l'éducation et de l'enseignement. Il est indispensable que nos jeunes puissent développer  un  projet professionnel et bâtir un parcours de formation ; il existe des formations pour permettre aux jeunes d'orienter et bâtir un projet.

Concernant l'avenir des P.M.E. malgré les difficultés que chacun connait, M. POTTIER pense qu'il faut rester optimiste, même si les carnets de commande ne sont pas très pleins , si certains secteurs connaissent des difficultés, et si le taux de relance est très faible.

En effet les P.M.E. ont conservé leurs effectifs et leurs compétences,  ceux des jeunes insérés en alternance sont restés stables et  même en augmentation en 2012. Les P.M.E. portent un  grand intérêt à l'insertion de ces jeunes, car non seulement elles ont besoin d'aide, mais également de  « montrer le chemin ».

Les P.M.E. attendent un allègement des charges sur le travail et  que celui-ci soit le plus accessible pour tous.

Nécessité d'avoir de la VISIBILITÉ, de la CONFIANCE, des PERSPECTIVES.
Concernant les jeunes il existe, les stages, l'apprentissage,  le contrat professionnel:

L'alternance est l'excellence pour la formation.

Le stage, ou une mise en pratique en  entreprise est accompagné d'un enseignement académique dans un établissement de formation.
Le contrat d'apprentissage et le contrat professionnel sont des contrats de travail, avec un lien  de subordination avec un employeur. Le fait qu'un C.F.A. soit l'organisme de formation il se trouve acteur aux côtés de l'entreprise et ils vont suivre ensemble la formation et la pédagogie de celle-ci.
Il faut savoir qu'il existe deux types de contrat :  contrat d'apprentissage, et contrat diplômant.

Concernant le contrat de professionnalisation , les entreprises qui comptent recruter un jeune, ce sera soit pour le former par rapport aux besoins et aux compétences de  ces entreprises, soit pour que le jeune puisse être qualifié, certifié et diplômé.

Le contrat de génération est un objectif ambitieux mais difficilement réalisable, du fait que l'on, est passé de l'analogique au numérique ; en effet dans l'industrie les modes de fabrication et l'élaboration des produits ont changé.

 

Le signe positif est le financement à 15% d'un SMIC chargé, et une dérogation pour les jeunes déjà en entreprise en contrat de professionnalisation

Il est important de faire savoir aux jeunes que la moitié des contrats de travail émanent d'entreprise
ayant moins de 20 salariés, selon les informations de Pôle Emploi.


Les attentes des chefs d'entreprise sur les jeunes à recruter : savoirs de base, niveau pertinent quel que soit le niveau (CAP, Bac Pro, BTS) sachant que dans certaines branches seul le CAP  existe.

La difficulté pour les entreprises c'est le Bac Pro en trois ans, car le contrat d'apprentissage ne peut être résilié, il serait donc nécessaire de pouvoir faire un contrat de 1 an plus 2 ans.

Grâce à l'AGEFOS PME les contrats de professionnalisation sont financés à 30%.

Quant à l'AGEFA PME, elle collecte la taxe d'apprentissage qui permet de financer  pour moitié,  les formations et enseignements professionnels et la prime à l'apprentissage ; une moitié est versée à l'état lequel renvoie aux régions et celles-ci aux entreprises. Par conséquent, tout le monde fait un  effort en faveur de l'apprentissage.
           
RÉPONSES  AUX QUESTIONS POSÉES PAR l'ASSISTANCE

Les entreprises auraient besoin d'un allègement de charges sociales ; les artisans continuent de bénéficier d'une exonération totale sur les contrats d'apprentissage, même s'ils ont plus de dix salariés. A noter que la CGPME représente aussi les artisans.

Concernant l'orientation, depuis trois ans les PME essaient d'obtenir la possibilité pour un jeune de signer un contrat d'une semaine, afin de voir si le métier lui plait avant de signer un  contrat en alternance.
La CGPME souhaite le développement des entreprises industrielles entre 10 et 200 salariés et milite pour que le seuil de 10 soit dépassé ce qui pourrait aider les entreprises à franchir les paliers de croissance.

Pour diminuer les charges qui pèsent sur les entreprises, la CGPME pense qu'il faudrait changer l'assiette de l'impôt afin de ne plus taxer le travail mais le produit avant commercialisation, pour être en concurrence avec les produits importés;

Concernant la VAE, elle n'est pas encore assez développée, mais il y aurait beaucoup à faire du côté des organismes certificateurs.

Cette conférence de M. POTTIER a remporté un réel succès, auprès de la nombreuse assistance et notamment les  diverses personnalités qui nous ont honorés de leur présences ainsi que les .responsables  de PME présents.

                                                                                                              J. OSTY

Le conférencier M. Jean-Michel POTTIER, lors de sa conférence et recevant la Minerve de la Monnaie de Paris des mains de M. BAUX

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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